Arménie : 2ème jour

Mauvaise gestion de l’agenda hier, et je n’ai pas suivi la règle que je m’était fixé en cas de difficulté, à savoir ne pas m’entêter.

Le chemin après Geghard n’est vraiment pas fait pour les vélos mais ayant été en contact avec des voyageurs cyclistes qui y étaient passé, je me suis dis que c’était faisable. Sauf que contrairement à eux j’ai des impératifs de temps, mais la nuit agitée et courte m’a tout de même porté conseil.

Je dois avouer que j’étais tout euphorique pendant cette première journée d’hier et désormais je resterai sur les routes et éviterai la piste. Ensuite, et à mon grand regret je vais être obligé d’annuler le détour par Tabriz qui me rajoutait quasiment 250km.

Revenons sur ma fin de journée d’hier: je me trouvais donc sur le chemin à pousser le vélo quand je décidai de finalement m’arrêter pour la journée, à presque 2300m d’altitude. C’est alors que sont passés en camion 2 bergers qui ont accepté de m’emener avec eux. Avec mon pauvre Russe, j’ai compris qu’ils allaient 4 kilomètres plus loin, ce qui m’arrangeait bien, l’euphorie n’étant pas encore retombée. Ils m’ont gentiement offert le couvert, puis j’ai compris qu’ils n’étaient pas bergers mais montaient en fait chercher un mouton.

J’espère avoir bien compris qu’ils allaient repasser ce matin, car ils m’ont posé effectivement 4 kilomètres plus loin, mais au milieu de nulle part et il pleut (la météo ne l’annonçait pas) depuis le milieu de la nuit et je suis plutôt fatigué car les chiens n’ont pas arrêté d’abboyer et un des moutons est malade et a toussé très souvent.

L’option à laquelle je pense à présent, compte tenu de cette nuit bien pourrie, c’est d’aller à Martuni en taxi, bien me reposer puis de repartir demain.

Tout va bien, je donne des nouvelles dès que possible aujourd’hui.

« Into the Armenian wild » 🙂